Le simulateur équestre français

LE SIMULATEUR ÉQUESTRE FANCAIS


Le simulateur équestre est un outil pédagogique qui rend possible un travail postural profond, que l’on soit cavalier ou non.

Pour les cavaliers, l’intérêt réside dans la suppression des aspects émotionnels et imprévisibles du cheval.

nos sites :
 

www.lesecuriesduvalheureux.com

www.dynamique-equestre.fr



Un simulateur équestre ? Je ne vois pas l’intérêt !

C’est la réflexion à laquelle je me heurte le plus fréquemment quand je me déplace dans les structures équestres autour de chez moi, que je propose mes services à des cavaliers professionnels ou encore à des amateurs qui sortent en compétition… Et pourtant !

Pour un professionnel de l’équitation, qu’il soit enseignant en club et/ou pour des propriétaires, cavalier professionnel ou entraîneur pour la compétition, pouvoir travailler sans se préoccuper de l’animal vivant sur le dos duquel il est assis est une vraie chance !

  • La chance de découvrir un vrai relâchement musculaire et les sensations qui vont en découler, afin d’être plus performant en selle sur sa cavalerie habituelle.
  • La chance de pouvoir expliquer et faire prendre conscience de ces sensations aux élèves qu’il encadre.
  • La chance de permettre à ces élèves de reprendre confiance en toute sécurité, alors que chaque séance peut rapidement se transformer en calvaire pour tout le monde (enseignants, élèves, équidés) quand la peur est omniprésente.
  • La chance d’offrir plus de confort à ses collègues et élèves équins, qui apprécieront l’attention et collaboreront d’autant plus volontiers avec les humains.

Le cavalier confirmé, qu’il fasse ou non de la compétition, peut parfois avoir l’impression de ne plus pouvoir progresser. J’ai entendu des choses telles que « A mon âge, l’important c’est de parvenir à maintenir mon niveau » ou encore « Tant que je ne fais pas de mal à mon cheval, ça va »… Eh bien oui, mais non !!!

  • Quel que soit son âge, on est capable de découvrir de nouvelles choses si on a l’esprit ouvert ! Et grâce à Val d’Or, c’est une (re)connexion à son corps et à ses sensations qu’il est possible de découvrir. 
    Pour cela, il n’y a pas d’âge !
  • Ne pas faire mal à son cheval, c’est une chose. Mais lui donner envie de « se donner » parce qu’il a sur le dos un cavalier à l’écoute de son propre corps, et que celui-ci va en conséquence être capable petit à petit de ne faire plus qu’un AVEC son cheval, ça c’est encore mieux !
  • Trouver une posture qui permet de garder son équilibre et de suivre n’importe quel mouvement de son cheval (même s’il est complètement surexcité), en toute sérénité (vous savez ? La fameuse « assiette »… !), c’est extrêmement sécurisant !

L’adulte débutant souhaite souvent réaliser un rêve d’enfant et se voit parfois tel Alec Ramsay chevauchant son étalon noir au galop, à crue, sur une plage paradisiaque… Les réseaux sociaux nous abreuvent également de telles images ou vidéos, et cela semble tellement facile !


Mais il réalise rapidement que l’écart entre son rêve et la réalité relève de l’abysse plutôt que du fossé ! Et pourtant…


 

Pourtant, grâce au simulateur équestre, il va pouvoir :

  • passer de piéton à cavalier et découvrir un nouvel équilibre.
  • travailler sa décontraction musculaire pour adopter une posture destinée à l’aider à conserver son équilibre en toutes circonstances, et ce sans avoir à se préoccuper du côté imprévisible du cheval.
  • acquérir les premiers outils qui lui permettront de ne pas être totalement perdu en se mettant en selle pour la première fois. 
    Comment ? Grâce au travail de la posture et des gestes techniques « de base ».
  • être plus précis dans ses demandes qu’un cavalier qui se retrouve sur un cheval vivant dès le départ.
    Cela permettra au-dit cheval de comprendre ce qu’on lui demande. 
    Dans ces conditions, il obtempèrera bien plus volontiers, ce qui facilitera le travail du cavalier : le cercle vertueux pour une bonne collaboration est enclenché !

Pour les cavaliers, adultes, adolescents ou enfants, qui se sont fait peur, que ce soit à la suite d’une chute, d’un cheval un peu « remuant » ou encore d’un enseignement qui n’est pas adapté à sa personnalité, là encore il y a beaucoup à gagner à passer par un simulateur !

  • Le côté régulier, répétitif et prévisible de la mécanique permet d’anticiper les mouvements de la machine et ainsi de se concentrer sur soi.
  • L’absence des risques liés à l’animal vivant offre au cavalier la possibilité de prendre conscience de son corps, de ses tensions grâce à la suppression des émotions liées au « cheval-miroir ».
  • Grâce à ces prises de conscience, il va pouvoir apprendre à respirer et à se relâcher efficacement, ou du moins à détecter les tensions quand elles apparaissent.
  • Il va pouvoir acquérir rapidement une posture qui lui permettra d’être en sécurité quelles que soit les réactions de sa monture.

Val d’Or n’a pas vocation à remplacer un « vrai » cheval ! 
Une machine ne pourra jamais apporter la chaleur et la communication que peuvent partager deux êtres vivants ensemble.

Il peut juste être une transition vers l’animal, afin de préserver celui-ci de nos maladresses. Et je suis convaincue que s’il nous accepte déjà « en l’état » au quotidien, il n’en collaborera que plus volontiers avec nous si nous faisons l’effort d’un entraînement sur simulateur, avant de nous « imposer » sur son dos.

Nous cherchons tous (a priori…) à avoir sous nos selles une cavalerie souple et détendue.
Est-il complètement aberrant de penser que nos chevaux préfèreraient porter sur leur dos des cavaliers souples et détendus ?

 


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